Il a fallu ramener à soi la terre d'antan, grise
La vieille terre humide, décolorée derrière les feux d'automne
La vieille terre humide, décolorée derrière les feux d'automne
Il a fallu visiter les passions d'avant et leur frémissement sur les vitres
Voir et taire l'immobilité du temps
L'immobilité imperceptible
Puis revenant en arrière, son déplacement vers l'Orient
Et dès que l'atmosphère et sa nuit bleue m'ont atterrie
Sentir, placée au fond des gestes multiples du retour
La présence d'un état de fait
Une simple familiarité, conquise il semble
De part et d'autre de l'île matrice
Jusqu'alors
C'est ici que je vis maintenant
C'est ici que je vis maintenant
Octobre 2015
Retour du retour en France