DECALQUE








Les arrondis de l'Île s'appuient sur mes hanches
Je m'y déplace en fermant les paupières
Les espaces furtifs ont cédé place aux lianes
Assagie, je m'y tiens
Mais le temps presse, à quand la brûlure des limites
Le bout de rien une fois atteint
A quand la poussée vers l'exquise inconnue
Puis le besoin du saut à vide et les parfums du neuf
Ici et là sont presque à mes pieds
Prêts pour l'usage
Le contamination de l'étrange a perdu ses plissements
Le front est plat devant  l'appel des mœurs lentement entr'ouvertes
Le paisible moment du compagnonnage
Me salue à chaque frôlement
Je ne suis plus perdue pour personne
La visite est finie
Dans quelques heures à peine commence le bal








Mars 2014