AIR





Lourde et saturée la voûte s'écrase enfin
Sous la pression maligne des vents venus d'ailleurs
La lumière fond
Les fautes impunies s'écoulent dans une humidité oublieuse
Tous se taisent
Le cyclone s'immole en pleurant
Par brassées fertiles les masses d'eau pivotent
Le centre s'est liquéfié
Les murs ondulants l'absorbent
Pluie sans but autre que sa chute
Son arrogance éphémère, sa susceptibilité
Un retour vers les sofas bibliques encore moites
Rejoué chaque saison, l'air se sature à l'envers



Juillet 2014

Saison Cyclonique